Attention aux risques accrus de tentatives de fraude.


En ces périodes troubles liées à la pandémie du Corona virus et à la crise économique qui en découle, nous souhaitons vous sensibiliser aux risques accrus de tentative des fraudes.
Chez ABN AMRO Commercial Finance, nos équipes sont reconnues pour leur expertise en matière d’analyse des actifs des entreprises. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à prêter une attention toute particulière au formalisme de tout document commercial et contractuel (commandes, factures, coordonnées bancaires…) en particulier tous ceux qui ont fait l’objet de modifications récentes. Illustration avec les 2 exemples ci-dessous :
1/ Infractions en lien avec le commerce de matériel sanitaire :
Les fraudeurs réalisent de fausses ventes de masques et de gel hydro alcoolique, ils se font passer auprès des clients comme des fabricants et fournisseurs de matériel sanitaire. Une fois les fonds transmis par les acheteurs, ils sont rapidement transférés vers les comptes personnels des fraudeurs sous couvert de fausses factures et les produits commandés ne sont jamais livrés.
Sur ce type de fraude, certains critères d’alerte ont été mis en évidence par TRACFIN :
- Les sociétés de création récente ou réactivées après une mise en sommeil ;- Les modifications d’objet social en mars/avril 2020 permettant le commerce de matériel sanitaire ; - Les sites internet qui présentent des caractéristiques de sites fictifs :noms de domaines récemment acquis, nombre de produits proposés restreint avec un descriptif sommaire, des fautes d’orthographe ; - Présentation de documents qui sont incohérents pour justifier l’achat de matériel sanitaire (différence de prix entre les bons de commande et la facture, incohérence des prix unitaires par rapport au prix du marché …
2/ La Crise est aussi une opportunité pour des escroqueries déjà existantes :
- Les faux ordres de virements (FOVI) : les fraudeurs s’interposent dans les commandes passées entre des fournisseurs de matériel sanitaire et leurs clients. Ils recourent à une adresse mail qui diffère légèrement (1 lettre) de la réelle adresse de messagerie du fournisseur pour communiquer de nouvelles coordonnées bancaires et ainsi percevoir les fonds.