Votre entreprise est-elle prête à rebondir ?


Pourquoi les économistes s'inquiètent-ils tant du retour à la normale des affaires ? N'est-ce pas une bonne chose ? Oui bien sûr. Mais rebondir après la Covid-19 pourrait encore être un choc pour de nombreuses entreprises. Nous sommes là pour vous aider à vous y préparer.
En juin, a commencé à signaler des problèmes avec de nombreux approvisionnements clés. En conséquence, les clients affluent à nouveau dans ses cafés alors que les confinements successifs pénalisent l’approvisionnement de certains articles figurant dans leurs menus. Au Royaume-Uni, les propriétaires de pubs et de restaurants attendent nerveusement de voir à quelle vitesse les restrictions commerciales seront levées. Mais ils sont également très préoccupés par le manque de personnel, ce qui entrave leur réouverture.
Aux Pays-Bas, le Bureau central des statistiques indique que est confrontée à des problèmes d'approvisionnement, le manque de matières premières et de composants entraînant une hausse des coûts. La production ne peut pas suivre la demande, ce qui impacte également les prix à la consommation. La pénurie mondiale de semi-conducteurs frappe - l'offre est affectée au moment même où la demande commence à croître. Le même problème se fait sentir encore plus largement dans , suscitant des craintes quant à la hausse des prix et au niveau des taux d'intérêt de la BCE.
Le point commun de tous ces exemples ? Un changement rapide de rythme dans l'économie. En seulement 15 mois, nous sommes passés d'un arrêt virtuel et d'une hibernation temporaire à un fonctionnement très contrôlé, les consommateurs s'étant habitués aux restrictions liées à la Covid-19, et maintenant à une expansion rapide, les programmes de vaccination atteignant une masse critique.
Il est donc beaucoup plus difficile pour les entreprises de mettre en place les ressources dont elles ont besoin pour profiter du rebond. La hausse des coûts des matières premières, la course au personnel qualifié, les goulets d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement et la crainte persistante que ce pic de la demande ne s'estompe aussi vite qu'il est apparu signifient que la planification et les prévisions financières sont actuellement un jeu à enjeux élevés.
Ces problèmes sont clairement visibles dans les données. Le rapport économique mondial d'ABN AMRO pour le mois de mai résume ce qui inquiète de nombreux économistes en ce moment : la surchauffe et l'inflation.
Inflation: une situation inégale
Les craintes exprimées plus tôt au printemps d'un retour à l'inflation galopante des années 1970 semblent désormais exagérées, en particulier aux États-Unis. "Nous prévoyons une période de croissance des prix, pour compenser les déficits pendant la pandémie - probablement exacerbée par des goulots d'étranglement temporaires du côté de l'offre - mais nous ne voyons pas ce degré de croissance des prix se maintenir", indique le rapport d'ABN AMRO.
La situation est encore meilleure dans la zone euro, où les niveaux inférieurs de plein emploi suggèrent que l'inflation des salaires ne sera pas un facteur majeur. La situation varie : en effet, la hausse des prix en France n'est pas visible en Espagne. Au Royaume-Uni, l'économiste en chef de la Banque d'Angleterre, Andy Haldane, a contre les goulets d'étranglement de l'offre, l'explosion de la demande et les pénuries de personnel qui font grimper l'inflation globale.
En résumé, l'inflation reste un risque et, dans certains secteurs, elle crée de graves problèmes pour les coûts des entreprises. L'approche traditionnelle de la hausse des prix incite à constituer des stocks. Si vous savez que les prix vont augmenter le mois prochain, vous en achetez davantage ce mois-ci afin de maintenir la compétitivité de vos prix compétitifs. Des goulots d'étranglement dans l'approvisionnement ? Achetez autant que vous le pouvez quand il y a de la disponibilité.
Ce qui risque également de faire grimper l'inflation (en créant encore plus de pénuries sur le marché). Mais ce sont peut-être des choix judicieux pour les entreprises qui peuvent se le permettre. Le fait de disposer de liquidités devient le facteur clé de succès :
Si vos fournisseurs ont des stocks limités, ils peuvent privilégier les paiements en espèces par rapport aux acheteurs qui demandent un crédit.
Si vous achetez des stocks supplémentaires, vous immobilisez votre fonds de roulement.
Si vous réalisez des ventes supplémentaires en raison de l'augmentation de la demande, il se peut que vous deviez accorder plus de crédit à un plus grand nombre de clients, ce qui représente une autre ponction sur le fonds de roulement.
Dans ces trois cas, le financement adossé sur les actifs de votre entreprise peut vous aider L’affacturage par exemple, vous permet d'accepter de nouvelles ventes et d'accorder des conditions de crédit à vos clients importants, en sachant que nous pouvons immédiatement récupérer des fonds dans votre entreprise.
L'inflation dépend de tellement de facteurs qu'il est difficile de l’anticiper. Par contre, la gestion de votre propre fonds de roulement est un bon moyen de couvrir le risque d'inflation
Qu'en est-il de la "surchauffe" ?
Ce phénomène est lié à l'inflation. Une demande accrue et une offre limitée entraînent une hausse des prix. La crise de la Covid-19 a aggravé le phénomène. L'activité économique, en particulier la consommation, a considérablement diminué en 2020, et nous commençons à voir un effet de "rattrapage". De nombreuses personnes ont constitué des économies qu'elles veulent maintenant dépenser. Les entreprises qui ouvrent à nouveau leurs portes doivent désormais réembaucher du personnel et rénover leurs locaux.
Le problème se pose davantage aux États-Unis et au Royaume-Uni (ABN AMRO : "Le PIB de la zone euro devrait retrouver ses niveaux pré-pandémiques vers le milieu de l’année 2022" ; l'écart a été comblé aux États-Unis au début de 2021...). Mais le risque est grand que les entreprises se préparent à un pic de la demande en 2021 et 2022, pour ensuite voir les niveaux d'activité se tasser une fois le "dividende Covid" dépensé.
La politique de la Banque Centrale aura ici un effet important sur les décisions prises par les entreprises. Le risque est que les banques centrales exercent un contrôle plus strict sur la monnaie. Elles impriment beaucoup depuis la crise financière mondiale et ont intensifié l'"assouplissement quantitatif" pour faire face à la pandémie.
Si vous dirigez une entreprise en Europe, les taux d'intérêt américains peuvent ne pas sembler très importants. Mais nous savons que les marchés financiers sont fortement interconnectés. Si les taux américains augmentent, l'impact sur les marchés émergents et la zone euro pourrait être important. Une reprise plus longue et plus lente de ce côté-ci de l'Atlantique signifie que les entreprises doivent donner la priorité aux prévisions de trésorerie et créer des opportunités pour prospérer, que l'économie soit en surchauffe ou non.
On peut considérer qu'il s'agit de se prémunir contre deux conséquences. La première est la survente, c'est-à-dire le fait d'immobiliser trop de fonds de roulement lorsque les ventes augmentent et de se retrouver à court de liquidités. L'autre est d'investir dans la croissance (nouveau personnel, nouvel équipement, stock supplémentaire) pour constater in fine que les ventes ne reprennent pas comme prévu.
C'est là que les solutions proposées par ABN AMRO Asset Based Finance s'avèrent utiles :
Le financement du poste clients permet d’accompagner la reprise d’activité de votre entreprise, son développement qu’il soit organique ou externe en apportant qui apporte un financement qui évolue en fonction de l'activité de l’entreprise.
Le Reverse Factoring, quant à lui, s’adosse sur le poste fournisseur et vous permet d’améliorer encore plus vos conditions et votre politique d’achats et d’approvisionnement.
L'analyse d'ABN AMRO démontre clairement que le monde n'évolue pas au même rythme que la pandémie. Les États de l'Union Européenne et les États-Unis rattrapent les taux de vaccination élevés du Royaume-Uni, mais leurs économies - et les opportunités pour leurs entreprises - varient énormément. Dans d'autres parties du monde, la Covid-19 reste un facteur incontournable et hautement imprévisible - et pourrait encore avoir un impact dramatique sur les prix des matières premières, l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement et même la demande.
La route est encore longue. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de donner à votre entreprise une plus grande marge de manœuvre financière pour faire des choix judicieux et créer des opportunités en fonction de l'évolution de la situation. Les équipes d’ABN AMRO Asset Based Finance sont à vos côtés pour y parvenir.